Journal 57 CRA Limousin

Actualités CRA
Retrouvez l’actualité du CRA Limousin et les dernières informations concernant l’autisme.
Sommaire :

Dans ce journal, vous accédez :
- à l’éditorial d’Andréa PERRIER, Directrice du CRA Limousin
- une présentation des rencontres et actions programmées dans le cadre de la journée mondiale de l’autisme du 2 avril 2025
- à une interview de la recherche Julie Dachez
- et de nombreuses ressources et documentation en ligne
Le journal du CRA Limousin relaie des actualités issues d’un travail de veille informationnelle dans le domaine du TSA. Les ressources mises à votre disposition ne visent pas l’exhaustivité et ne reflètent pas nécessairement l’opinion du CRA.
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Interview de Julie Dachez
Actualités CRA
© 2025 CRA LIMOUSIN. | Tous droits réservés.
© photo Chloé Vollmer-Lo & Julie Dachez | Tous droits réservés.

Le programme pour la journée mondiale de l’autisme sera marqué cette année par l’intervention de Julie Dachez lors du colloque du 2 avril à la Faculté de Lettres et Sciences Humaines de Limoges, Amphithéâtre Vareille.
Pour participer à cet événement gratuit, il est indispensable de s’inscrire :
https://my.weezevent.com/conference-journee-mondiale-de-lautisme
Julie Dachez, Docteure en psychologie sociale, conférencière et militante française pour les droits des personnes TSA, s’adressera aux personnes autistes (ados, jeunes adultes, adultes) et à leur entourage. L’intitulé de son intervention “Apprendre à se Comprendre” explore des thématiques essentielles à l’épanouissement et à l’inclusion de tous.
Pour mieux cerner son sujet, le CRA Limousin a recueilli sa parole. Nous la remercions très chaleureusement pour sa disponibilité et pour le temps qu’elle a bien voulu nous accorder.
Bonjour Julie, pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a motivé à conduire vos travaux et vos recherches ?
Après avoir travaillé un peu dans le domaine privé, sans que cela soit très épanouissant, j’ai fait une reprise d’études en psychologie. Parallèlement à cette reprise, le diagnostic d’autisme m’est tombé dessus (sic). J’avais 27 ans.
Recevoir ce diagnostic tardif a été comme un tremblement de terre dans ma vie. J’ai compris que mon comportement était en fait complètement normal, vu que j’étais autiste. Je n’étais pas une non autiste défaillante, j’étais juste différente.
Cette reprise d’études et ce diagnostic m’ont donné envie de faire une thèse. Je me suis intéressée au volet de la recherche en lien avec l’autisme.
Mon idée alors n’était pas d’étudier le TSA d’un point de vue clinique, c’est à dire d’en étudier les symptômes ou les méthodes d’accompagnement. Je me suis plus concentrée sur le point de vue de la psychologie sociale.
Je trouvais cela plus intéressant, car à l’époque ce qui me posait le plus de problèmes dans ma vie ce n’était pas tant le fait d’être autiste, mais plus d’être confrontée à l’incompréhension des personnes, de sentir de nombreux préjugés y compris après mon diagnostic.
Devant le peu de recherche qu’il y avait en psychologie sociale, je me suis dit qu’il y avait tout à faire et que le sujet méritait d’être creusé, contrairement à ce que l’on me disait. De voir l’autisme à travers un prisme social, c’était relativement nouveau lorsque j’ai débuté mon travail de thèse en 2013.
Il s’agit finalement d’une période assez courte, qui questionne le peu de travaux réalisés sur l’autisme à travers des disciplines plus sociales ?
Oui, mais pourquoi ? Parce que depuis le début, les recherches ont été menées par des personnes qui n’étaient pas autistes. Ces chercheurs ont donc eu leurs propres biais, et ont envisagé l’autisme en privilégiant une approche psychiatrique et une vision déficitaire. Ce que l’on sait donc aujourd’hui au sujet de l’autisme (ou ce que l’on pense savoir) s’est construit via ce prisme, qui n’est pas anodin, et que malheureusement peu de personnes ont questionné. Plus récemment, des chercheurs.euses autistes proposent une autre façon d’étudier l’autisme. Leurs travaux sont extrêmement précieux mais malheureusement peu connus.
Lorsque j’ai débuté mes travaux, il y a environ 10 ans, je ne me suis pas cachée d’être une femme autiste, ce qui n’a pas été sans conséquences. Certains membres de mon jury de thèse par exemple ont remis en question mon manque d’objectivité, puisque j’étais une personne concernée. Mais tout le monde a des biais. Ce que je veux dire, c’est que personne ne peut avoir de position complétement neutre. Tous les chercheurs et chercheuses en sciences humaines et sociales font partie de la société qu’ils étudient, et sont donc inévitablement influencés par les biais et les enjeux de pouvoir qui la traversent. Il est nécessaire d’en avoir conscience afin de viser une objectivation des recherches. Et cela ne s’applique pas uniquement aux chercheurs et chercheuses autistes, mais à tous et toutes.
Mais c’est quelque chose qui demeure compliqué à faire entendre.
J’ai ensuite travaillé à l’INSEI : Institut national supérieur formation et recherche – handicap et enseignements adaptés (ex INSHEA) en tant qu’enseignante-chercheuse.
Actuellement, je suis en disponibilité pour me consacrer aux conférences, à des travaux d’écriture et de vulgarisation scientifique.
C’est donc dans ce cadre que nous aurons le plaisir de vous accueillir le 2 avril. Pouvez-vous nous expliquer ce choix actuel de privilégier ce type de travaux et d’interventions auprès d’un public plus large ?
Même si j’ai bénéficié de certains aménagements au sein de l’INSEI, j’ai trouvé très dur de faire un travail de qualité, notamment au niveau de la recherche.
En tant qu’enseignante chercheuse, je devais mener de très nombreuses démarches en lien avec ces deux activités. L’ensemble était titanesque.
J’ai donc fini complétement burnoutée. Ce qui m’a amené à faire un pas de côté.
Mon choix s’explique aussi par le fait que je pense être plus douée dans la communication scientifique, que dans la production de la recherche. Je crois que c’est ce qui me plait le plus. Cette idée de transmettre a plus de sens pour moi.
En quoi votre approche basée en partie sur les mécanismes sociaux éclaire-t-elle la question de l’autisme ?
Après ma thèse, je me suis ouverte à une approche interdisciplinaire, qui permet d’étudier un sujet en mobilisant plusieurs disciplines. Cela permet d’éviter une réduction du sujet à une seule grille de lecture. Par exemple, la psychologie clinique peut parfois se focaliser sur le “dysfonctionnement” et la pathologie, tandis que la sociologie met l’accent sur les structures sociales et les rapports de pouvoir. En combinant plusieurs approches, on obtient une analyse plus équilibrée.
Ces recherches viennent aussi déconstruire cette vision déficitaire de l’autisme.
Les travaux des chercheurs.euses autistes permettent de prendre conscience de l’impact que le validisme a eu sur la production de savoir sur l’autisme, et offrent un pas de côté. Leur porte d’entrée à eux n’est pas celle du déficit. Ils adoptent un point de vue plus macro pour aller interroger la façon dont la société, les injustices et discriminations impactent les personnes autistes (leur santé mentale, entre autres) et la façon dont elles sont perçues.
Je trouve que ce point de vue est extrêmement intéressant et que finalement il n’est pas beaucoup relayé et entendu.
Vous avez à cœur de redonner la parole aux personnes TSA. Quels sont vos attendus à travers cette démarche ?
Pour ma dernière recherche, notre équipe composée de différents chercheurs (en sociologie, sciences de l’éducation…) a interviewé des personnes autistes pour analyser leurs expériences dans l’emploi accompagné en France. Nous avons mis en place une méthodologie dite participative. C’est à dire que nous avons fait participer des personnes concernées d’A à Z, de l’élaboration du projet de recherche, jusqu’à la publication de l’article scientifique. Par exemple, la grille d’entretien qui a été réalisée a été construite avec des personnes autistes, et certains entretiens tout comme la recherche documentaire ont été réalisés par une assistante de recherche autiste, Sylvie Seksek, que j’ai fait monter en compétence sur certains aspects du projet.
C’est très important pour moi de travailler avec des personnes autistes et de les rémunérer pour leurs savoirs. Cette reconnaissance de leurs expertises devrait être la base. Rien ne devrait se faire sur nous sans nous.
Les recherches sont d’autant plus riches lorsqu’elles font réellement collaborer les personnes autistes. Malheureusement, c’est extrêmement rare. La plupart des recherches dites participatives demandent juste à une personne autiste son avis à un moment donné. C’est tout. Ce n’est pas ça la méthodologie participative.
Même si cette méthodologie est difficile à mettre en œuvre j’y suis extrêmement attachée. J’y accorde plus d’importance que la discipline elle-même pour mener mes recherches.
Je pense que c’est probablement mon dernier article scientifique car je ne compte pas mener de nouvelle recherche de si tôt, et je suis contente de finir là-dessus.
Cette volonté d’associer les personnes autistes dans vos travaux, d’être au plus près de leurs vécus et de restituer leurs paroles, c’est une conviction qui semble profondément ancrée chez vous ?
Oui c’est clair et puis je crois que c’est presque un acte militant.
Dans mon livre “Dans ta bulle “, j’avais repris une citation de Pierre Bourdieu qui disait, je crois, :
“Les dominés ne parlent, pas ils sont parlés“.
Même si les choses évoluent ce sont très souvent des psychiatres ou des chercheurs qui viennent parler de ce qu’est l’autisme.
Pourtant, ce sont les gens qui le vivent au quotidien qui connaissent le mieux le sujet. Je trouve absurde de produire de la recherche sur des personnes autistes sans réellement les impliquer, de les réduire à des objets de recherche alors qu’elles devraient être sujets et co-créatrices des projets.
Le second point dans mes démarches concerne la recherche dite qualitative. Ce qui me plaît avec cette méthode, c’est que l’on va aller interroger les personnes et construire du savoir à partir de leurs propos. La difficulté, c’est qu’en psychologie aujourd’hui, on valorise énormément les recherches quantitatives (statistiques…).
Je crois que la psychologie a un complexe d’infériorité par rapport aux sciences dites dures, et que le quantitatif est très valorisé car témoigne (soi-disant) du sérieux des recherches. Cela se fait parfois au détriment du qualitatif, qui est moins considéré. C’est dommage, car cette approche permet d’obtenir des données riches et nuancées fondées sur l’expérience des principaux intéressés.
C’est aussi ce que je me suis attachée à mettre en avant dans mon dernier ouvrage “L’autisme autrement“ dans lequel je cite de nombreuses recherches qualitatives.
Les paroles des personnes autistes sont au cœur du bouquin.
Pourtant cette méthode peut être limitée face à l’hétérogénéité des profils dans le TSA comme par exemple avec les personnes non oralisantes ?
Mes recherches sont en effet spécialisées dans l’autisme sans trouble du développement intellectuel et concernent des publics oralisants. Dans le cadre de ma dernière recherche, on avait eu l’intention initialement d’interviewer des personnes autistes avec un trouble du développement intellectuel et / ou non oralisantes, et on avait commencé à réfléchir à la façon d’adapter nos outils, mais il s’est avéré que les personnes autistes qui bénéficiaient de l’emploi accompagné n’avaient pas du tout ce profil-là (ce qui laisse d’ailleurs sous-entendre un filtrage par la MDPH qui n’orienterait que les autistes oralisants et sans déficience intellectuelle vers l’emploi accompagné).
Néanmoins les recherches avec un axe anti-validiste parlent pour tous, y compris pour les non oralisants. Elles se rejoignent autour de sujets et de besoins communs : plus d’autonomie et d’inclusion, mieux lutter contre les préjugés et les discriminations, une meilleure adaptation des environnements, l’importance de la neurodiversité, une meilleure acceptation d’un fonctionnement qui s’écarte de la norme…
Je rejoins le modèle social du handicap selon lequel le handicap est situationnel, contextuel. Et ça, ça vaut pour tous et toutes.
Cette notion d’environnement et d’autres comme la santé mentale ou le camouflage seront développées lors de votre intervention le 2 avril. Quels liens faites-vous entre elles ?
Le camouflage, le fait de masquer, est souvent corrélé avec une santé mentale dégradée. Il faut donc s’interroger sur le pourquoi de ce camouflage. Selon certains chercheurs.euses, les personnes autistes camouflent en réponse au stigma social, pour se préserver de la violence qui pourrait s’abattre sur elles si elles stimmaient en public, par exemple. Or, le prix à payer est lourd pour les personnes autistes, puisque comme nous l’avons dit à l’instant, le camouflage est associé à une santé mentale dégradée.
Il y a par ailleurs des travaux très intéressants sur le lien entre stress de minorité et santé mentale des personnes autistes, que l’on doit à Monique Botha. Quand on appartient à une minorité, on subit des facteurs de stress spécifiques à cette minorité (insultes, violences physiques, etc.) qui peuvent contribuer à expliquer les disparités entre la santé mentale et physique de ces personnes, et les autres.
Mettre en place des environnements inclusifs et respectueux du mode de fonctionnement des personnes est indispensable pour qu’elles puissent avoir certains espaces qui leur permettent de ne pas camoufler, ou moins que d’habitude. Qui plus est, les aménagements permettent d’étudier et de travailler dans de bonnes conditions, c’est un facteur de protection vis-à-vis du burn-out autistique notamment.
Merci Julie pour vos réponses et nous vous donnons rendez-vous le 2 avril.
L’ensemble de ces réflexions seront traitées et approfondies lors de la venue de Julie Dachez.
Retrouvez le programme complet du colloque sur : https://www.cralimousin.com/journee-mondiale-de-lautisme-2025/#conference
Accédez également au dossier documentaire réalisé par le CRA Limousin qui recense une partie de ces publications.
Certaines ressources sont consultables directement sur le web. D’autres peuvent être empruntées gratuitement auprès du CRA Limousin.
Interview et dossier réalisés par Nicolas Roumiguières.
Documentaliste du CRA Limousin.
Programme de la journée mondiale de l'autisme 2025

Actualités CRA
Retrouvez sur notre page dédiée toutes les informations en lien avec la journée mondiale de l’autisme qui aura lieu le 2 avril 2025.
Projets de classe
Pour en savoir plus sur les projets de classes et les trois appels à projets à destination de l’ensemble des établissements scolaires du territoire Limousin, en partenariat avec l’Académie de Limoges, cliquez ici.
Forums
Pour connaître les lieux des différents forums du 2 avril au matin sur la Creuse, la Corrèze et la Haute-Vienne, cliquez ici.
Ces forums, ouverts à tous, donnent de l’information, expliquent, déconstruisent les idées reçues et ouvrent des perspectives inclusives.

Conférence
CONFÉRENCE “AUTISME ET APPRENTISSAGES”
Faculté de Lettres et Sciences Humaines Amphithéâtre Vareille de 13h30 à 17h00
Entrée gratuite, sur inscription https://my.weezevent.com/conference-journee-mondiale-de-lautisme
Pour connaître le contenu de ce forum et les différents intervenants, cliquez ici.
Cinéma
« En tongs au pied de l’Himalaya »
Jeudi 3 avril 2025 cinéma Grand Ecran Ester à 20h00 séance à 7€
En présence de Marie-Odile Weiss co-scénariste. Toutes les informations sont accessibles en cliquant ici.
Les Foulées du Populaire
Venez défendre les couleurs de l’autisme en participant à cette course, sur Limoges, le dimanche 6 avril 2025 et intégrer l’équipe « Les TS’ATHLETES ».
Cliquez ici pour en savoir plus.
Manifestations complémentaires
Retrouvez les actions complémentaires menées par les partenaires du CRA Limousin dans le cadre de la journée mondiale (liste non exhaustive).
Toutes les initiatives recensées sont présentes en cliquant ici.
Rencontres et ateliers du CRA sur le deuxième trimestre 2025

© photo : Anne-Marie LE GOUILL
Actualités CRA
Le CRA Limousin met en place pour le second trimestre 2025 des temps de rencontre post-diagnostic :
1- Docteur Éric Lemonnier.
Vous venez de recevoir un diagnostic pour vous ou votre enfant, le Dr LEMONNIER, Directeur médical, propose des temps d’échanges :
Le samedi 12 avril 2025
Le samedi 17 mai 2025
Le samedi 21 juin 2025
Sans inscription, au CRA, de 10h00 à 12h00. Renseignements : 05 19 76 17 25.
2- Nos coordinatrices de parcours vous proposent un atelier : Comment et pourquoi créer un séquentiel ?
Un séquentiel est un outil visuel qui aide à décomposer des tâches complexes en une succession de tâches simples, facilitant ainsi la compréhension, l’anticipation et favorisant l’autonomie.
Le Mardi 8 avril de 9h30 à 11h30 (pour les parents d’enfants diagnostiqués entre 0 et 12 ans)
Le Lundi 5 mai de 9h30 à 11h30 (pour les parents d’enfants diagnostiqués de 12 à 18 ans)
Le Mardi 17 juin de 9h30 à 11h30 (pour les adultes diagnostiqués)
Sur inscription obligatoire, groupe de 8 personnes :
formation.cralimousin@chu-limoges.fr
Le magazine "Vivre à Limoges" parle de la future Maison de l'Autisme et des TND

Actualités CRA
“Vivre à Limoges” est un magazine municipal d’information édité tous les mois.
Son dernier numéro (200, février 2025) revient sur le projet de la Maison de l’Autisme et des TND du Limousin qui se situera au 22 rue Mirabeau à Limoges.
Andréa PERRIER, Directrice du CRA Limousin et référente du projet, et Jean-Christophe ROUSSEAU, Directeur Général Adjoint du CHU de Limoges, y sont interviewés.
Extrait :
“La maison de l’autisme et des troubles du neuro-développement du Limousin ouvrira ses portes en centre-ville à l’horizon 2026. Porté par le CHU de Limoges, ce projet fédère de nombreux partenaires et vise à créer une filière d’accompagnement et d’expertise, pour les patients, les familles et les professionnels”….
Pour lire l’intégralité de cet article et accédez directement à l’interview rendez-vous ici.
Si vous souhaitez aider ce projet grâce à un appel à mécénat rendez-vous ici.
Journal 56 CRA Limousin

Actualités CRA
Retrouvez l’actualité du CRA Limousin et les dernières informations concernant l’autisme.
Sommaire :
Dans ce journal, vous accédez :
- à l’éditorial d’Andréa PERRIER, Directrice du CRA Limousin
- une présentation des rencontres du samedi matin avec le Docteur Lemonnier et des ateliers pratiques du CRA sur le premier trimestre 2025
- et de nombreuses ressources et documentation en ligne
Le journal du CRA Limousin relaie des actualités issues d’un travail de veille informationnelle dans le domaine du TSA. Les ressources mises à votre disposition ne visent pas l’exhaustivité et ne reflètent pas nécessairement l’opinion du CRA.
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Rencontres et ateliers du CRA sur le premier trimestre 2025

Actualités CRA
En ce début d’année 2025, le CRA Limousin propose des nouveaux temps d’échanges aux usagers, familles et aux proches de personnes avec un Trouble du Spectre de l’Autisme.
Cette offre regroupe des ateliers pratiques animés par les coordinatrices de parcours du CRA et des rencontres organisées par le Docteur Éric Lemonnier.
Sous quelles formes et dans quelles conditions auront lieu ces échanges ? Quels vont être leurs déroulés et leurs attendus ?
Différents dans leur forme et dans leur contenu ces temps d’échanges, complémentaires entre eux, répondent aux missions exercées par le CRA Limousin.
Des rencontres autour du Docteur Éric Lemonnier
A compter du mois de janvier 2025, le Docteur Lemonnier organisera une fois par mois, les samedis matin, des temps d’échanges pour les familles et les aidants. Ces rencontres ouvrent un espace d’écoute et de dialogue permettant à chaque participant de partager son expérience sur les éventuelles difficultés et solutions apportées au quotidien.

Que pouvons nous apprendre collectivement des parents ou des personnes avec TSA ?
Au fil des rencontres, je me rends compte que l’accompagnement spontané des familles est fondamental dans la progression des enfants en lien avec leur prise en charge. Elles savent trouver des adaptations, parfois singulières, qui fonctionnent.
Ces rencontres n’ont pas vocation à se substituer à l’offre de soins et de prise en charge proposée par les services d’accompagnement. Elles viennent en complément de celle-ci.
Ce ne sont pas non plus des ateliers mais des séances organisées librement, sans inscription, où le nombre de places n’est pas limité. Les parents ou proches aidants peuvent y participer quelque soit l’âge des enfants.
Les témoignages positifs sur les évolutions possibles des enfants plus grands, plus âgés, de la part de familles plus expérimentées sont extrêmement enrichissants pour les plus jeunes parents.
Confrontées à des situations de vie très diverses et variées, ces familles ont su faire preuve de grandes capacités d’adaptation issues d’un riche savoir expérientiel. C’est cette richesse que le Docteur Lemonnier tentera de mettre en avant en supervisant et garantissant le bon déroulé des discussions.
Prochaines rencontres programmées :
- Le samedi 08 février 2025
- Le samedi 08 mars 2025
Sans inscription, au CRA, de 10h00 à 12h00. Renseignements : 05 19 76 17 25.

La mise en place d’ateliers pratiques
Dès le 27 janvier et à un rythme mensuel, Emilie Joguet et Sandrine Barrier, coordinatrices de parcours au CRA Limousin, proposent la mise en place d’ateliers pratiques.
C’est à partir de leurs observations de terrain qu’elles ont eu l’idée de créer ces séances. Le choix des sujets abordés répond aux besoins des familles et des personnes TSA. Des thématiques comme celles de la sensorialité ou du séquentiel seront traitées au cours de l’année 2025.
Les premiers ateliers portent sur l’utilisation des emplois du temps.
Nous avons fait le constat que dans les discours des proches ou des personnes autistes il y avait très souvent un rapport au temps et à sa structuration qui était problématique. Sans le nommer ou l’identifier de façon très claire, des difficultés émergeaient autour de ce sujet provoquant notamment des comportements défis (ou des crises).
Fort de ce constat et avec l’envie de remédier à ces difficultés nos deux coordinatrices présenteront des exemples concrets d’emplois du temps déjà existant (numérique et papier).
Elles expliqueront les apports et bienfaits de ces outils dans le quotidien comme le traitement visuel de l’information, l’amélioration de la communication, les transitions d’une activité à une autre…
Elles réinterrogeront l’utilisation de ces supports afin d’identifier les freins éventuels dans leur appropriation : le choix des pictogrammes, du support utilisé, de la collaboration et des objectifs visés…
C’est en s’appuyant sur leurs connaissances théoriques et pratiques du TSA qu’elles guideront la réflexion des participants sur ce sujet tout en respectant les particularités de chacun.
Nous voulons avant tout que les gens comprennent pourquoi la mise en place d’un emploi du temps est bénéfique pour tous, la personne concernée et son entourage. Ce pourquoi est essentiel. Il va donner du sens à la démarche entreprise pour créer son propre emploi du temps et l’adapter au plus près des besoins. On cherche la collaboration de tous pour favoriser l’autonomie.
Ces ateliers sont répartis sur l’ensemble du premier trimestre et s’adressent respectivement :
- Le 27 janvier pour les parents d’enfants diagnostiqués entre 0 et 12 ans
- Le 18 février pour les parents d’enfants diagnostiqués de 12 à 18 ans
- Le 25 mars 2025 pour les adultes diagnostiqués
Sur inscription obligatoire, groupe de 8 personnes : formation.cralimousin@chu-limoges.fr

Nombreux et évolutifs les emplois du temps s’adaptent à l’âge et aux besoins des personnes.
Ils apportent un soutien à la planification des tâches et à l’ensemble des fonctions exécutives qui peuvent poser problème avec le TSA.
Certains emplois du temps sont très détaillés dans les actions à mener alors que d’autres sont plus légers. C’est cette adaptation que nous voulons réinterroger dans les ateliers. De quoi ont-ils réellement besoin ?
Il existe de très nombreux supports et manière d’interagir. En version circulaire par exemple les actions sont à mener dans un temps imparti qui sera défini en amont (journée, matinée, semaine…) sans ordre imposé. Les tâches sont alors moins dirigées et laissent plus de latitude. Une promenade peut se faire aussi bien le matin que le soir.
L’adaptation se fait aussi en fonction de l’âge et de la fréquence d’utilisation.
Pour les adultes, il existe des “trackers” ce qui signifie littéralement des suivis d’habitudes qui facilite la planification.
Montrer l’existant non pas pour copier mais pour s’inspirer et s’approprier son propre support, tel est l’objectif de ces premiers ateliers proposés par le CRA Limousin.
Les participants pourront ainsi repartir avec une trame qui par la suite sera complétée et améliorée chez soi pour en tirer les bénéfices escomptés.
Webinaire FPA : autisme et Droits – Adultes TSA

Actualités CRA
Un nouveau webinaire Formation Des proches Aidants est disponible en replay : autisme et Droits – Adultes TSA.
Durant 1h30, Danièle LANGLOYS, Présidente de l’association Autisme France, nous a présenté des éléments juridiques relatifs, notamment, à l’emploi, à la santé et au logement.
Elle nous a également éclairé sur le parcours MDPH.
Ce webinaire s’adresse principalement aux proches aidants et personnes concernées, mais également aux professionnels souhaitant se sensibiliser à cette thématique.
Retrouvez le replay du webinaire ci-dessous :
https://lnkd.in/gjv2re7i
Retrouvez le support de présentation PDF ici :
https://lnkd.in/d22ZiCJw
Le webinaire est également disponible sur le Campus du GNCRA (E-learning gratuit, sur inscription).
Vous y retrouverez, également, plusieurs webinaires, mais aussi des modules de formation :
https://lnkd.in/gg6nWKjY
Journal 55 CRA Limousin

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- à l’éditorial d’Andréa PERRIER, Directrice du CRA Limousin
- une présentation de la future maison de l’autisme et des TND du Limousin avec une interview de ses nombreux et futurs acteurs
- et de nombreuses ressources et documentation en ligne
Le journal du CRA Limousin relaie des actualités issues d’un travail de veille informationnelle dans le domaine du TSA. Les ressources mises à votre disposition ne visent pas l’exhaustivité et ne reflètent pas nécessairement l’opinion du CRA.
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Temps de rencontres post-diagnostic 1er trimestre 2025

Actualités CRA
Le CRA Limousin met en place à compter du 1er trimestre 2025 des temps de rencontre post-diagnostic :
- Vous venez de recevoir un diagnostic pour vous ou votre enfant, le Dr LEMONNIER, Directeur médical, propose des temps d’échanges :
- Le samedi 11 janvier 2025
- Le samedi 08 février 2025
- Le samedi 8 mars 2025
Sans inscription, au CRA, de 10h00 à 12h00. Renseignements : 05 19 76 17 25.
2. Nos coordinatrices de parcours vous proposent un atelier :
« Comment et pourquoi créer un emploi du temps ? »
- Le 27 janvier 2025 de 9h30 à 11h30 (pour les parents d’enfants diagnostiqués entre 0 et 12 ans)
- Le 18 février 2025 de 9h30 à 11h30 (pour les parents d’enfants diagnostiqués de 12 à 18 ans)
- Le 25 mars 2025 de 9h30 à 11h30 ( pour les adultes diagnostiqués)
Sur inscription obligatoire, groupe de 8 personnes : formation.cralimousin@chu-limoges.fr



